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Une bien étrange collecte

Un périmètre de sécurité élargi fut rapidement mis en place par le FBI, en charge de l’enquête criminelle[1], qui démarra rapidement la collecte des débris, puis requit l’assistance du NTSB pour leur analyse. Ce dernier a écarté toute possibilité de déclaration publique concernant les résultats de ses travaux sur les pièces.

 

Le ramassage des débris commença dans les minutes après le crash, sous la conduite du FBI [2].


Images Fox News de la collecte (à 2’40 »)

 

 

On peut constater sur cette photo que la majorité des membres de l’équipe de collecte était en civil. Ces personnes étaient-elles des civils travaillant au Pentagone venant apporter une aide (mais quelle urgence y avait-il à demander à des civils de ratisser la pelouse ?) ou des agents du FBI n’ayant pas eu le temps de s’identifier ?

 

D’autres faits surprenants sur cette collecte et sur les opérations de secours ont été également rapportés [3] :

  • Peu après les attaques, le lieutenant Robbie Turner, du Defense Protective Service (DPS – le département de la sécurité du Pentagone), aperçut des hommes apparemment en train de voler des débris « Nous avons dû essayer de stopper d’autres personnes en train de piller les débris, parce que, croyez le ou non, il y avait des gens – y compris des militaires – en train de ramasser des débris sur l’autoroute » [Library of Congress, 12/3/2001] .
  • Un autre officier du DPS, Roosevelt Roberts, travailla l’après midi et le soir du 11/9 sur l’héliport, proche de l’endroit où le Pentagone fut frappé. «Nous avions de nombreuses personnes en train de voler des preuves », se souvient-il [Library of Congress, 11/30/2001] ..
  • Le même jour, des pompiers rapportent l’étrange attitude d’une équipe de pompiers qui oublie une règle de base du métier : s’enfoncer dans l’incendie sans avoir éteint les feux extérieurs, risquant de voir les possibilités de retraite coupées. [Creed and Newman, 2008, pp. 137]
  • Le lendemain, le DPS arrêta 3 individus déguisés en pompiers [Goldberg et al., 2007, pp. 170]. Aucune information supplémentaire ne fut fournie, laissant toutes les suppositions ouvertes quant à l’identité et aux motivations de ce groupe. Le DPS et des officiels du FBI exprimèrent plus tard le besoin d’un système d’identification et de contrôle du site.
  • Une autre anecdote étrange a été rapportée : le 11, deux pompiers reçurent à plusieurs reprises l’assistance d’un individu qui semblait travailler pour l’armée, mais qui ne portait aucun signe de reconnaissance, et qui ne se présenta que par son prénom, Johnny. Il leur présenta quelques amis, qui prétendirent travailler pour les forces spéciales. Cependant, au soir du 14, Johnny disparu brusquement, et lorsque les pompiers le cherchèrent, ils réalisèrent que personne sur le site ne le connaissait. [Creed and Newman, 2008, pp. 416-418]

Toutes les suppositions sont ouvertes quant à l’identité et aux motivations de Johnny. Simple curieux à la recherche de frisson (mais alors comment est-il rentré sur le site ?) ou complice d’une tentative de dissimulation de preuves ?

 

Que dire également des témoignages de 4 sauveteurs auprès des historiens de l’armée, le sergent Powell, Sorensen, Pecquet, and Jones, selon lesquels le FBI et le Secret Service (pas clairement identifiés), en arrivant sur les lieux leur ont demandé d’évacuer les lieux pour préserver la scène du crime ? Selon Powell, ils tombèrent ensuite, en rentrant dans le bâtiment, sur des membres du personnel de la Défense, circulant dans des voitures électriques au milieu du brasier avec un calme et un détachement qui les estomaquèrent.

 


[1] Les autorités militaires furent en effet apparemment écartées de ce processus, ce qui est curieux étant donné que le crime a été commis sur une zone dépendant de leur juridiction

[2] Quelle urgence y avait il à ramasser ces débris ? Et en voyant des images, on peut remarquer que le personnel chargé de cette collecte semble être composé de civils. Qui sont donc ces personnes ?

[3] Synthétisés dans cet article