Le C-130

Alors que le ciel de Washington se trouvait libre de tout avion susceptible de le défendre avant l’attaque, une activité plus intense, et par certains côtés, mystérieuse, fut observée dans les minutes qui suivirent l’attaque, soit après 9h37.

 

La présence d’un second avion, de type C130-H (avion militaire), quasi concomitante avec le premier a été confirmée dans les jours qui ont suivi les attentats. Son pilote, Steeve O Brien témoigne qu’il venait de décoller de Andrews Air Force Base vers 9h30 vers le Minnesota, lorsque le trafic aérien de l’aéroport Reagan l’a appelé pour identifier le vol 77 et le suivre. [New York Times, 10/16/2001 [Minnesota Public Radio ; 31/04/2004] Cette version est conforme à celle de la commission d’enquête.

 

O Brien témoigne ainsi :

Lorsque le contrôle aérien me demanda si j’avais le vol 77 en vue, je lui dis que c’était le moins qu’on puisse dire – il remplissait en fait mon pare-brise. […] Je lui dis que je l’avais en vue, puis le contrôleur me demanda quel genre d’avion c’était. Le contrôleur semblait ne rien savoir »

Ce témoignage soulève quelques questions de taille :

  • Pourquoi le contrôleur FAA ne connaissait-il pas le modèle du vol 77 ? Le doute des contrôleurs aériens viendrait-il des manœuvres curieuses qu’il exécutait, qui leur fit croire qu’il s’agissait d’un vol militaire ?
  • Un contrôleur aérien civil était-il le mieux placé pour guider un appareil d’interception – militaire – vers sa cible ?
  • Le C130 était-il le seul avion disponible pour escorter et surveiller un avion détourné ? Comment la première puissance militaire du monde en est-elle arrivée à compter pour sa sécurité sur un avion de transport datant des années 50 ? [1]
Un C130

 

Coïncidence, le même avion, ayant repris sa route vers le Minnesota fut de nouveau mandaté par la Federal Aviation Agency pour retrouver la trace du vol 93, dont il vit la fumée du crash au dessus de Shanksville Pittsburgh [La position du Pentagone à propos de l’existence du C130-H a varié dans le temps : dans un premier temps, il en a démenti la présence,  avant de finalement de la reconnaitre à proximité du Pentagone au moment du crash (Daily Press, 17 octobre 2001). Pourquoi avoir mis si longtemps à reconnaitre sa présence ?

Moins de 8 minutes après avoir croisé le vol 77, O Brien raconte avoir assisté à l’explosion sur le Pentagone, et a déclaré aux contrôleurs : « on dirait qu’il s’est crashé dans le Pentagone« . Ayant été accusé par certains contestataires de la version officielle d’avoir été impliqué dans le guidage d’un engin militaire destiné à frapper les cibles, O Brien est intervenu dans de nombreuses émissions pour se défendre de cette accusation et présenter sa version des faits.

Capture vidéo du C130 depuis le sol

 

Les inventaires de témoignages les plus complets font état de 11 témoignages relatifs au C-130 à proximité du Pentagone quelques minutes après le crash. Parmi ceux la, seuls 8 sont des témoignages directs, et 7 ont directement reconnu un C130, les autres décrivant un appareil militaire sans être capable de le nommer.

 

Citons par exemple Scott Cook qui a observé la descente rapide du C130 depuis l’autre rive du Potomac, puis un virage serré au-dessus du nuage de fumée et sa mise au cap vers le nord et son éloignement rapide. (témoignage ; lien source périmé) Scott est le mari de Dawn Vignola, témoin clef du vol AA77.

 

Les questions relatives à la trajectoire du C-130 sont traitées ici.