Incendies ou explosions ?

Le commandant Bunel, dans le cadre de sa contribution au livre de Thierry Meyssan l’Effroyable Imposture a analysé la nature de la boule de feu consécutive au crash. Son analyse présente dans le livre, et dans cet article, est résumée ci-dessous :

 

Sous la pression du choc, l’eau contenue dans l’air s’est comprimée et a formé un nuage de vapeur. La vitesse de propagation de l’onde de choc est très élevée, ce qui ne correspond pas à une déflagration de kérosène, mais à une détonation.


Exemple de flash initial d’explosion

 

 

Sur la photo suivante, la flamme de l’explosion du Pentagone monte vivement de l’intérieur du bâtiment en arrachant des débris qu’on voit mêlés à la flamme rouge. Il n’y a plus le nuage de vapeur dû à l’onde de choc qui, sur la première photo de l’impact au Pentagone, masque la flamme. La chaleur intense l’a fait s’évaporer. Ce qui est caractéristique, d’après Bunel, des détonations d’explosif à fort rendement.

 

Photo prise très peu de temps après l’explosion, par Steeve Riskus, un automobiliste. L’incendie couve mais n’est pas encore visible. Selon Bunel, le kérosène se serait enflammé immédiatement. En revanche, des explosifs auraient détoné sans enflammer immédiatement l’environnement.

 

 

 

 

Environ une minute plus tard : les incendies, allumés à l’intérieur du bâtiment par l’onde de chaleur (selon Bunel, liée à l’explosion initiale) commencent à prendre de l’ampleur. Ils finiront bientôt par se rejoindre en formant un foyer unique.

 

L’hypothèse d’une détonation est confirmée par le flash de lumière blanche qui précède le développement de la boule de feu, plus lent. Cet éclair de lumière a été confirmé par au moins 3 témoins, tous impliqués dans le domaine de la Défense :

  • Teddy Morrin (ancien aviateur ; en poste à la Navy Annex) : « J’ai vu le flash et une boule de feu qui l’a suivi »
  • James S Robbins (analyste en sécurité nationale) : « Il y a eu un flash d’argent, une explosion, et un nuage noir en forme de champignon »
  • Michael Beans (Lieutenant Colonel): « La pièce fut remplie d’une lumière très vive, qui sembla tout englober. Le flash traversa les murs »

Ces soupçons ont été réactivés par l’expertise donnée au blog Enquête et Faits Divers par un capitaine formateur dans un Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) de l’Ouest de la France à propos de la fumée s’échappant du bâtiment (qui ne doit pas être confondue avec celle s’échappant du générateur situé devant la façade) :

 

Ne me dites pas qu’un Boeing 757 200 se consume là, avec son kérosène. Regardez ces photos. Ici un incendie d’environ 1000 litres de carburéacteur.

20 000 litres, même dispersés sur la pelouse ou la façade, voire enflammés instantanément à l’impact, laisseraient des traces reconnaissables.

L’énergie dégagée sur ce que vous appelez les anneaux E et C est minime, sans parler de ce trou parfaitement circulaire (NdA : trou de l’anneau C). Je ne suis pas du BEA, je ne ferai pas le travail de la police scientifique à partir de photographies mais ce que je sais, c’est qu’il n’y a pas de kérosène en masse sur les photos que vous me montrez, à part cette remorque-citerne à droite.

Fumée des incendies – notez la couleur blanche

 

Exercice classique de lutte contre les incendies d’hydrocarbure (environ 1000 litres de kérosène)


Remarque : ne pas se tromper de fumée…

Une fumée très noire, caractéristique d’un feu d’hydrocarbure, a effectivement été produite sur la zone d’impact, mais elle vient du générateur en feu situé sur la droite sur l’image ci-dessous :

Deux fumées distinctes : à droite, la fumée noire provenant du générateur situé devant la façade ; au centre, la fumée produite dans le Pentagone