Hani Hanjour, as du bowling
Sur le point de départ, tout le monde s’accorde : 5 lampadaires [1] ont été retrouvés renversés le long de l’autoroute VA – 27, aux emplacements suivants :
Les dégâts observés sur les lampadaires semblent confirmer qu’un choc est à l’origine de leur arrachement.
Selon Frank Legge, la position des traces d’impact sur les lampadaires est effectivement descendante, donc compatible avec la trajectoire théorique de l’avion en approche.
Par ailleurs, cette photo montre que la cime de l’arbre situé juste à coté du lampadaire 1 semble avoir été heurtée par quelque chose (cercle rouge)
Le lampadaire 1, qui serait tombé sur le taxi de Lloyd England est visible sur la photo suivante [2] :
Cette photo est interprétée de deux façons différentes, alimentant chacune des deux thèses pourtant contradictoires :
- Des feuilles, probablement venues de l’arbre dont la cime a été coupée, sont présentes sur la chaussée, ce qui accrédite la trajectoire officielle.
- Cependant, une trace blanche, venant de la droite de la photo, semblerait suggérer que ce lampadaire a été tiré depuis le côté opposé à sa position initiale, ce qui est contradictoire avec sa chute supposée.
Notons également que selon Thierry Meyssan, un diplomate étranger en visite au Pentagone quelques jours avant le 11/9 aurait remarqué que certains de ces lampadaires avaient été déposés et étaient déjà au sol avant l’attentat (ce qui ne peut cependant pas être vrai pour le lampadaire 1, qui aurait alors bloqué alors la circulation).
Remarque : un Boeing peut-il vraiment jouer aux quilles avec des lampadaires ? Probablement…
Des sceptiques ont fait état d’un accident d’avion, survenu en 2004, causé par le choc de lampadaire contre un avion privé (qui venait chercher Bush senior au Houston Hobby Airport) pour étayer l’idée selon laquelle l’impact sur les lampadaires aurait dû faire perdre le contrôle de l’appareil à Hani Hanjour.
Cependant, cette affirmation se heurte à deux réserves :
- Les ailes d’un Boeing 757 ne sont pas comparables à celles d’un avion privé de type business
- Les lampadaires présents le long de Washington Boulevard ont été probablement conçus pour se casser facilement, comme en témoigne la Strategy 16.2 « A3 : Use Breakaway Devices (T)5 » du guide de conception du Strategic Highway Plan, qui préconise l’emploi de lampadaires à extraction dans les zones accidentogènes.
[1] Cependant, soulignons que le Vdot d’Arlington n’a dénombré dans un rapport de visite effectuée peu après l’attentat au Pentagone, que deux lampadaires arrachés.
[2] On remarque sur le poteau situé à droite (caméra du VDOT), une sorte de tâche noire. Pourrait-elle être consécutive à un choc avec les ailes ? Mais alors, comment expliquer qu’aucun dégât structurel n’ait été causé ?