Les sacrifiés du Pentagone
Norman Mineta, lors de son audition, a démontré que l’approche de l’avion vers Washington était connue à partir de 9 h 25, alors que l’avion était encore à plus de 80 km de distance… Comment expliquer alors que, compte tenu des circonstances (les Tours Jumelles étaient déjà touchées), aucun ordre d’évacuation du Pentagone n’ait été donné, ce qui aurait permis de sauver la vie de 125 personnes ?
D’ailleurs, selon Roland Mesnier, pâtissier (français) personnel de G. W. Bush, et auteur de « Sucré d’État » (Flammarion), l’approche d’un avion menaçant la Maison Blanche, dans laquelle il se trouvait (et potentiellement donc, le Pentagone), lui avait été signalée à 9 h 18. Le personnel a été évacué immédiatement en conséquence de cette menace. Cette information est confirmée par cette dépêche de CNN [1].
Le livre Pentagon 9/11 fournit une preuve supplémentaire que l’approche du vol 77 avait été repérée par les contrôleurs aériens et que certains services au sol se préparaient à une catastrophe :
« Avant même que l’avion ne s’écrase contre le Pentagone, le centre de contrôle de trafic aérien de Dulles a suivi les procédures et a signalé à l’hôpital Fairfax, le plus grand établissement hospitalier du nord de la Virgine, qu’un avion détourné ne répondait plus. Suite à l’alerte, le Dr Thomas Mayer, chef du service des urgences et du service médical des secours et Incendies du Compte de Fairfax, se souvient : « Nous savions que quelque chose se dirigeait vers la zone de la capitale fédérale. Nous ne savions pas où, mais il nous fallait être prêt à réagir. Nous avons donc immédiatement lancé le plan de réaction aux catastrophes »
Rumsfeld, l’incroyable prophète
Le 11 Septembre 2001 au matin, Donald Rumsfeld recevait plusieurs personnes dans son bureau du Pentagone. En quelques minutes, il leur prouva son incroyable capacité à prédire l’avenir proche :
- Christopher Cox, président du comité politique républicain à la Chambre des représentants, était l’un des invités d’un petit déjeuner au Pentagone. Quelques heures après les attentats, il fait une déclaration dans laquelle il rapporte les paroles du secrétaire à la Défense : « « Si nous restons vulnérables à une attaque de missiles, un groupe terroriste ou un État voyou qui se montrerait capable de frapper les États-Unis ou leurs alliés depuis des lieux éloignés aurait le pouvoir de tenir tout notre pays en otage du nucléaire ou d’un autre chantage », dit-il. « Laissez-moi vous dire. J’ai fait le tour de la question à plusieurs reprises. Il y aura un autre événement. » Il a répété cela avec insistance : « Il y aura un autre événement. » Quelques minutes après qu’il se soit exprimé, les mots de Rumsfeld se révélaient tragiquement prophétiques. ».[2] La scène décrite se déroulait en effet à 8 h 44, soit 2 minutes avant le premier impact sur la tour Nord.
- Après les attaques sur New York, il se fit à nouveau prophétique :
« Croyez-moi, ce n’est pas encore fini. Il va y avoir une autre attaque et elle sera pour nous ». [The Telegraph ; 16/12/2001]
Des intuitions aussi précises n’auraient-elles pas valu une évacuation préventive du personnel non indispensable ?
Nous revenons plus en détail sur l’étrange comportement des hauts gradés du Pentagone dans le chapitre 9.2.
[1] : Cette information contredit la chronologie du rapport de la commission, qui affirme, page 39, que Cheney ne fut évacué qu’à 9 h 36 de son bureau de la Maison Blanche, soit quelques secondes avant l’impact.
[2] Rumsfeld relata également ses propres paroles du matin de la manière suivante : « À un moment, au cours des 2, 4, 6, 8, 10, 12 prochains mois il y aurait un événement qui se produirait dans le monde et qui serait suffisamment choquant pour que les peuples prennent à nouveau conscience de l’importance d’avoir une défense forte et en bonne santé qui contribue – qui soutienne la paix et la stabilité dans le monde ».