Les batteries anti-aériennes
Suite au crash d’un Cessna sur la pelouse de la Maison Blanche, le système de sécurité de celle-ci fut repensé, en incluant le risque terroriste. Il serait étonnant qu’un tel risque n’ait pas également été envisagé pour le Pentagone.
D’ailleurs, la description d’un dispositif de sécurité autour du Pentagone est confirmée par Barbara Honegger dans cet essai.[1].
De plus, la revue militaire Janes, spécialisée dans l’armement et la Défense affirme dans un article du 13 octobre 2000, que les bâtiments gouvernementaux importants de la région de Washington sont protégés par des équipes de défense antiaérienne comprenant des tireurs équipés de lances missiles GBS à systèmes Doppler 3-D, permettant d’identifier un appareil de type « ami » détectant les cibles potentielles sur un rayon de 40 kilomètres. Selon cette revue internationale, « ce système peut détecter, classer, identifier et prévenir de la présence d’un aéronef sur la base d’une détection à 360°. [2] »
Interrogée sur la possibilité que les défenses aériennes aient pu connaitre suffisamment de défaillances, April Gallop (une spécialiste administrative avec une accréditation top secret) exprima au Georges Washington blog sa surprise que « les mécanismes de sécurité, les dispositifs anti aériens et les systèmes d’alerte » aient pu simultanément être pris en défaut.
En réponse à la question de l’interviewer, elle sembla confirmer également que les batteries antimissiles installées étaient programmées pour se déclencher automatiquement si un signal non ami était intercepté, accréditant ainsi la présence de tels équipements. Cependant, sa réponse laisse planer une ambiguïté sur la nature des équipements en question (batteries antimissiles au sol ou avion de chasse en l’air). À notre connaissance, aucune confirmation de ses propos n’a été demandée à l’intéressée à ce jour [3].
Par ailleurs, la protection de cette la Maison Blanche, est d’ailleurs assurée par le Secret Service, dont l’équipement inclut des batteries de missiles Stingers (The Telegraph ; 16/01/2001) ayant une portée suffisante pour atteindre le vol 77 en approche.
Cet armement n’aurait-il pas pu être utilisé contre le vol 77, qui est passé à moins de 3 km de la Maison-Blanche ? Cette information est cependant parue suffisamment dérangeante pour que le Washington Post démente l’existence de missiles Stingers, la qualifiant de légende urbaine [Washington Post, 4/4/2002].
Selon Robin Hordon, une seule explication permet d’expliquer l’inactivité des mécanismes de défense du Pentagone : l’avion était bien identifié par le système de reconnaissance, mais non pas comme un avion civil, mais comme un avion militaire repéré comme ami, ou IFF (Identification-Friend or Foe).
[1] Honegger s’appuie sur la paralysie de ces batteries pour affirmer que l’avion qui s’est approché était reconnu par les radars comme un avion militaire ami, et non comme un avion civil.
[2] L’article a disparu du site (mais avait été archivé préventivement) alors que des articles de la veille et du lendemain y figurent toujours.
[3] Selon le site de debunking 911 Myths, cette interview ne fait que confirmer que la défense aérienne – et non des batteries de missiles au sol – a l’ordre d’intercepter tout appareil présent dans la zone interdite, et de le détruire si nécessaire.