D’étranges alarmes incendies à USA Today
Nous avons vu l’étrange concentration de journalistes d’USA Today dans un tronçon de 200 m sur la route 24 située devant le Pentagone au moment de l’impact, et certaines contradictions dans leurs témoignages. Des comptes-rendus de pompiers sont venus souligner à nouveau l’étrange interaction entre le journal et les attaques.
Dans une interview au McClatchy Washington Bureau [1] l’assistant-chef Jim Schwartz de l’Arlington County Fire Department (ACFD) révèle que, juste avant l’attaque sur le Pentagone, l’ACFD était en chemin pour répondre à une alarme incendie déclenchée au siège d’USA Today (constitué de 2 tours identiques nommées les Twin Towers).
Les gérants du complexe d’USA Today auraient dans un premier temps voulu obtenir des conseils sur l’opportunité d’une évacuation préventive. Le centre de communication leur aurait conseillé d’évacuer si cela pouvait les rassurer. Peu après, l’alarme se déclencha et une brigade de pompiers se prépara à partir, jusqu’à ce que l’attaque sur le Pentagone ne les contraigne à changer de priorité.
D’autres éléments furent rapportés sur une radio locale WTOP à 9 h 36 : le présentateur annonça que le bâtiment d’USA Today pourrait (en addition du Pentagone) également être en feu. Cela fut confirmé par le Washington Post qui relaya des rapports provenant de sources inconnues selon lesquelles USA Today fumait [Washington Post, 11/09/2001] puis démenti par la suite par Associated Press.
Selon Schwartz, l’évacuation aurait commencé avant que la nouvelle de l’attaque du Pentagone ne soit connue. Cela contredit le compte rendu fait par le porte-parole d’USA Today, Steve Anderson, qui affirma que les employés ne commencèrent à évacuer qu’après l’évacuation du Pentagone [Washington Business Journal, 14/09/2001].
Comment interpréter ces évènements ?
- Les alarmes ont-elles été déclenchées par des employés paniqués à l’idée d’être la prochaine cible ?
- Y a-t-il réellement eu un incident, comment en témoigne le rapport du comté d’Arlington, Arlington County After-Action (page A9) qui affirme qu’à 9 h 37, plusieurs équipes de pompiers et d’urgentistes sont envoyées au 1003 Wilson Boulevard à Rosslyn (l’adresse d’USA Today), mais que le feu était éteint lorsqu’elles arrivèrent. D’après ce même rapport, « par pure coïncidence » de nombreuses unités étaient déjà en route lorsque l’attaque eut lieu.
- Quelqu’un au courant des attaques aurait-il délibérément provoqué de fausses alarmes pour accélérer la réponse des sauveteurs et tenter de minimiser les pertes humaines ?
Comme il est assez courant de le constater en la matière, aucune réponse n’a été fournie dans le cadre des différentes enquêtes officielles menées depuis.
[1] Mac Clatchy détient 30 quotidiens aux USA