La guerre au gaspillage a-t-elle eu lieu le 11/9 ?

Le 10 septembre 2001, Donald Rumsfeld, Secrétaire à la Défense déclara une guerre. Mais pas au terrorisme… En fait, il désigna un ennemi bien plus proche : « l’adversaire est proche ; c’est la bureaucratie du Pentagone » dit-il [CBS News ; 29/02/2002]

 

Petit problème de bilan au Pentagone…

 

L’ennemi intérieur désigné la veille fut combattu en organisant une privatisation sans précédent dans l’histoire de la guerre, via un recours jamais vu aux sociétés militaires privées.

 

De plus, lors de cette conférence, il déclara : « selon certaines estimations, nous ne pouvons pas retracer 2,3 trillions de dollars de transactions ».

D’après un rapport de l’Inspection Générale, ce montant représente 25 % des dépenses militaires américaines.

 

Ce montant colossal n’a pourtant apparemment fait l’objet d’aucune investigation, en raison des évènements survenus le lendemain. Le budget du Pentagone fut au contraire augmenté de 48 milliards de dollars en nouveaux systèmes d’équipements, dans le cadre de la Guerre contre le Terrorisme.

 

Par ailleurs, le service qui venait de réoccuper la section 1 du Pentagone qui fut touchée était le Resource Services Washington, qui perdit 34 de ses 45 employés, ce qui représente un quart des 125 victimes au sol. Une grande partie de ce personnel était constituée de comptables et d’analystes financiers[T1].

 

Il est tentant de faire le lien entre cette colossale disparition et l’attaque du lendemain. Interrogé par Honneger au sujet par Barbara Honneger, Michael Nielsen, contrôleurs des comptes qui survécu car son bureau se situait à l’écart du service de gestion, a déclaré qu’il pensait que ce service fut attaqué dans le but de stopper les recherches sur l’argent disparu, dont les données auraient été effectivement détruites.

 

Il faut également noter que le contrôleur Général à la Défense, en charge de la traque des montants disparus, était depuis mai 2001 Dov Zakheim, figure néoconservatrice et belliciste, proche de Bush et, membre du très controversé Project for A New American Century[1].

 

 

Début 2000, il devient vice-président de System Planning Corp, une société de technologie, recherche et analyse, basée à Arlington en Virginie, qui a élaboré un système permettant de guider des avions à distance, depuis le sol.